Seigneur Jésus-Christ,Toi le Bon Pasteur,Toi qui as confié à Pierre la mission de paître ton troupeau,nous te rendons grâce pour le don de notre Saint-Père, le pape Léon XIV. Lire plus...

Une tradition millénaire aux racines bibliques et spirituellesLe changement de nom lors de l’élection d’un pape est une tradition aussi ancienne que riche de sens. Si aucun texte canonique ne l’impose, cette coutume est devenue, au fil des siècles, une étape essentielle du début de chaque pontificat. Elle remonte au VIIe siècle, lorsque le premier pontife à changer de nom Jean II préféra abandonner son prénom de naissance, Mercurius, qui évoquait un dieu païen, pour adopter un nom chrétien.Depuis, chaque pape nouvellement élu choisit un nouveau nom, marquant ainsi une forme de nouvelle naissance dans sa mission. Ce geste n’est pas anodin : il exprime une rupture intérieure, un engagement personnel, et surtout une volonté spirituelle d’inscrire son pontificat dans une certaine filiation.Prendre un nom nouveau, c’est signifier que l’on devient un autre homme pour un autre service : non plus seulement l’évêque élu parmi d’autres, mais le successeur de Pierre, pasteur universel de l’Église catholique. Lire plus...

Une devise latine au cœur du pontificatDès l’annonce de son élection, le pape Léon XIV a dévoilé une devise brève mais profonde : In Illo Uno Unum, ce qui signifie en latin "Un en Celui qui est Un". Trois mots seulement, mais une densité théologique et spirituelle immense. Cette phrase s’inspire directement de la prière du Christ dans l’Évangile selon saint Jean (17,21) : "Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu’ils soient un en nous."En choisissant cette devise, Léon XIV ne propose pas un slogan politique ou un message simplifié, mais une invitation à l’unité enracinée en Dieu, une unité qui ne vient pas d’efforts humains ou d’un consensus fragile, mais d’une communion spirituelle profonde avec le Christ. Lire plus...

Une filiation spirituelle et pastoraleLors de ses premières prises de parole, Léon XIV n’a cessé de rendre hommage à son prédécesseur, le pape François, qu’il appelle « un père dans la foi » et « un modèle de pasteur universel ». Leur relation n’est pas que protocolaire : elle révèle une véritable continuité spirituelle, enracinée dans la même vision de l’Église, tournée vers les périphéries, la miséricorde, la simplicité de vie et l’écoute de l’Esprit.Pape François a marqué l’histoire contemporaine de l’Église par sa volonté de désacraliser la fonction pontificale, d’ouvrir l’Église aux blessés de la vie, et de replacer les pauvres au centre du message évangélique. Léon XIV, tout en ayant son style propre, reprend ce souffle : il ne cherche pas à rompre, mais à approfondir, à prolonger, à faire fructifier. Lire plus...

Une entrée en pontificat sous le signe de la simplicitéÀ peine élu, le pape Léon XIV a surpris par la sobriété et la profondeur de ses premiers gestes. Loin d’une mise en scène solennelle ou d’une démonstration d’autorité, il a préféré la discrétion, la prière silencieuse, et une attitude profondément fraternelle envers la foule rassemblée sur la place Saint-Pierre. Avant même de parler, il a invité chacun à prier pour lui, s’inclinant longuement en silence.Ce geste inaugural a donné le ton d’un pontificat centré sur l’humilité évangélique et la dépendance à la grâce. En choisissant d’être appelé "l’évêque de Rome" plus que "le Saint-Père", Léon XIV a rappelé l’essence de son ministère : servir, non dominer, et marcher avec le peuple de Dieu, non au-dessus de lui. Lire plus...